On peut également avoir des difficultés importantes dans la mise en application des règles d'orthographe, on parle alors de dysorthographie. Elle est souvent associée à une dyslexie.
La dyscalculie est un trouble de nos capacités liées aux chiffres et aux calculs. On peut avoir du mal à reconnaître les différents chiffres, différends signes d'opérations, des difficultés à faire des calculs et à en comprendre les mécanismes.
Il existe d'autres troubles "dys", parfois moins connus.
La dysphasie est un trouble du langage oral. C'est une difficulté que l'on a ua moment de parler. On cherche ses mots, on se mélange, on n'arrive pas à parler de façon claire, les autres ne comprennent pas ce que l'on veut dire, et nous non plus on ne comprend pas toujours ce que disent les autres.
La dyspraxie est un trouble de la coordination, souvent appelé « maladresse pathologique ».
Quand on a une dyspraxie, les gestes du quotidien qui sont simples pour les autres nous demandent plus de temps et ne sont pas automatiques.On les exécute mal, comme lorsque l'on fait quelque chose pur la première fois.
Par exemple, pour tenir un stylo, il nous faudra réfléchir à la façon de placer les doigts, comment bien le tenir....
La dysgraphie est un trouble du geste de l'écriture, il peut être lié ou non à une dyspraxie.
Ces troubles « Dys » ne sont pas des maladies, mais sont handicapants dans les apprentissages, ils peuvent compliquer notre scolarité, et parfois, notre vie professionnelle.
Les personnes qui souffrent de ces troubles ont une intelligence normale et peuvent avoir de bons résultats scolaires. Continuer ses études est tout à fait envisageable.
Ce que l'on vit avec un trouble "Dys"
Quand on a une dyslexie, une dysgraphie etc. , on comprend qu'il faudra que l'on fournisse beaucoup plus d'efforts en cours que les autres. On a besoin de plus de temps pour décrypter les lettres ou les chiffres....
Tous ces efforts supplémentaires que l'on doit fournir pour lire, écrire ou faire des calculs amènent souvent une fatigue.
On peut aussi avoir des difficultés à rester concentré sur une tâche. On est souvent qualifié par les autres de « distrait ». On peut ressentir un sentiment d'injustice. « Pourquoi dois-je travailler plus que les autres pour arriver à un niveau parfois moins bon ? »
Souvent, on met en place des stratégies pour compenser les difficultés. Par exemple, n'utiliser, quand on écrit, que les mots dont on est sûr de l’orthographe.
Ces stratégies peuvent être des aides, cela développe notre créativité.
On peut aussi en arriver à éviter les situations qui nous mettent en difficulté. On déclare que l'on n’aime pas lire, que l'on n'aime pas les maths... Et malheureusement cela peut nous enfermer dans ce type de problème et aussi fermer des portes. On peut alors se retrouver dans une conduite d'échec ou d'évitement de l'échec, ce qui revient au même. Car les erreurs nous font progresser, tandis qu'éviter le problème nous fait échouer.
Eviter le découragement en faisant appel au soutien d'un professionnel est la meilleure solution.
Le regard des autres
Quand on a un trouble « Dys », le regard des autres est souvent difficile à supporter.
Avant que soit posé le diagnostic, que l'on mette un nom sur le trouble, il arrive souvent que l'on se sente jugé, que l'on soit considéré, par les autres ou par soi-même, comme un cancre ou un fainéant.
Mais même une fois le diagnostic posé, on peut avoir honte de cette difficulté.
On redoute les moqueries des autres élèves, les réprimandes des professeurs, la déception de nos parents à propos de nos notes....
On peut être gêné car on a l'impression que l'on est moins autonome que les autres jeunes du même âge. Devoir demander de l'aide peut être difficile à vivre. Pourtant cela peut-être bénéfique.
A l'adolescence, il arrive que l'on ait envie de cesser toutes les démarches mises en place pour nous aider. Il peut s'agir de séances d'orthophonie ou de soutien scolaire individuel. Ces séances qui parfois durent depuis plusieurs années peuvent devenir pesantes pour nous.
Il n'est pas toujours facile d'expliquer et de faire comprendre aux autres ce que l'on vit quand on souffre d'un trouble Dys. On parle parfois de « handicap invisible ». Être dyslexique ne se voit pas contrairement à quelqu'un qui est en fauteuil roulant. Cela peut être un avantage puisqu'on n'est pas stigmatisé, mais aussi un inconvénient à cause de l'incompréhension de certains face à nos difficultés.
Des professionnels pour nous accompagner
Des professionnels, orthophoniste, psychomotricien, professeur particulier..., peuvent nous aider à trouver des stratégies pour être moins en difficulté dans les situations d'apprentissage, d'autres, comme le psychologue, peuvent nous accompagner à mieux gérer, à accepter et à vivre avec cette "particularité" qui fait partie de nous.
Garder confiance en soi permettra de continuer son chemin. Avoir un trouble "Dys" ne nous empêche souvent pas de réaliser nos projets. Cela peut même devenir l'occasion de puiser dans nos ressources personnelles et de gagner en créativité, en combativité.
Dyslexie, Dyscalculie, Dyspraxie..., font partie des troubles « Dys » les plus connus. Mais à quoi cela correspond-t-il vraiment ?
La dyslexie est une trouble de l’apprentissage qui désigne la difficulté à lire .
Cette difficulté concerne la reconnaissance des lettres, la confusion des sons... ce qui gêne la compréhension du texte que l'on lit.